Rebond technique des cours du blé et du maïs sur Euronext
Les prix des deux céréales ont clôturé en hausse ce jeudi 7 mars 2024 sur les marchés à terme européen et américain, malgré des annulations d’achat et d’appel d’offres.
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« Un rebond technique généralisé a supporté les grains sur les marchés à terme de part et d’autre de l’Atlantique le jeudi 7 mars 2024 », rapporte Argus Media-Agritel dans sa note quotidienne diffusée ce 8 mars 2024. Et cela, malgré l’annulation par l’Égypte de son appel d’offres en blé, sur lequel l’origine France avait ses chances, et de l’achat de 130 000 tonnes de blé par la Chine aux États-Unis, selon le cabinet et Sitagri.
Sur Euronext, le 7 mars 2024, la tonne de blé a ainsi clôturé à 188,50 euros (+4,50 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars, à 192 euros (+3,50 euros) sur celle de mai, et à 200,50 euros (+3 euros) sur celle de septembre. La tonne de maïs a, quant à elle, terminé à 173,25 euros (+1 euro) sur juin, et à 176,50 euros (+0,25 euro) sur l’échéance d’août.
Ce vendredi 8 mars 2024, autour des 11 heures, la tonne de blé s’échangeait à 188,50 euros (stable) sur l’échéance de mars, à 192,50 euros (+ 0,50 euro) sur celle de mai, et à 200,75 euros (+0,25 euro) sur celle de septembre. La tonne de maïs s’affichait à 173,50 euros (+0,25 euro) sur l’échéance de juin et à 177 euros (+ 0,50 euro) sur celle d’août.
Suspension des droits de douane
« La commission du commerce au Parlement européen a approuvé hier la proposition de la Commission européenne de prolonger jusqu’à juin 2025 la suspension des droits de douane et quotas d’importation sur les produits agricoles ukrainiens. La possibilité de freins d’urgence est introduite dans les domaines du sucre, de la volaille et des œufs. Les amendements pour instaurer les mêmes freins en céréales et en miel ont été rejetés. Reste à passer les votes de l’ensemble du Parlement et ensuite l’approbation des gouvernements », souligne Argus Media-Agritel. L’afflux de grains ukrainiens et notamment de maïs pourrait donc continuer à concurrencer la France sur ses ventes vers les États membres, qui représentent la majorité de son marché à l’exportation.
Il est à noter que la parité entre l’euro et le dollar, qui a « nettement » progressé, et le pétrole qui « reste ferme sous les 80 USD le baril à New York », profitent par sympathie au secteur des matières premières, selon le cabinet. Les opérateurs attendent désormais le rapport mensuel Wasde de l’USDA (ministère de l’Agriculture américain) qui sera publié ce vendredi 8 mars.
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